>>Gauche ou droite, tu dis? [Shawn + Open coloc]

Les réaménagements du Dortoir des Garçons de Waverly venait d'être terminé, à peine deux mois après avoir été entamé. On peut dire que des relations de l'établissement, ça n'avait pas traîner. Pratiquement d'avoir des fils et des filles d'architecte, d'ingénieur, de médecin et de sénateurs sous son aile pour faire accélérer les procédures. Derek Von Walsh devait bien admettre qu'il n'aurait pas pu faire mieux. Il admirait la minutie et l'acharnement à créer des dortoirs luxueux, sans être vulgaire. Le confort dans toute sa grandeur. Aujourd'hui, il faisait une nouvelle entrée dans ce Dortoir qu'il fréquentait depuis quatre ans, avec de nouveaux colocs. Quoi de mieux pour lui changer les idées?

Derek n'avait pas peur du bouleversement. Il croyait même que cela allait être un bienfait pour son moral, à plat à cause de vous-savez-tous-qui. D'accord, c'était égoïste de penser de cette manière, mais ne vous avez vous jamais senti tout à l'envers, à cause d'une erreur ou d'une gaffe concernant une personne à qui vous teniez énormément? Alors vous ne pouvez pas comprendre. Le jeune homme tira une bouffée de cette fumée cancérigène sur la veranda, tenant d'une main une valise et sur son épaule un sac. Le reste, il le laissait chez lui, en ville. Une autre taffe, et il la balança dans le bosquet, puis pénétra les lieux.

Il prit l'ascenseur pour se rendre au dernier étage, où on l'avait placé avec trois autres garçons. Il n'était pas tous en terminale, du moins c'est ce qu'il avait entendu, mais ça le changerait du blabla de la machine à rumeur pro-active dans ce niveau. Tant mieux. Derek tapota dans sa double-poche ses joints qui sommeillaient doucement au creux de sa veste de cuir, puis sortit. Il fronça les sourcils, hésitant désormais à aller à gauche ou à droite. C'était hilarant, Derek Von Walsh n'était jamais perdu. Pas depuis quatre ans, en tout cas. Pas depuis qu'il n'était plus avec Ashlee Bass. Ah, si ! Peut-être le joint à moitié fumé ne l'aidait pas...

Shawn fut réveillé ce matin par un employé de l’hôtel qui était chargé du courrier. Il avait un message pou le jeune homme. Il lui remit une lettre lui annonçant que les dortoirs étaient bel et bien terminés et il pourrait emménager dès ce début d’après midi. Une bonne nouvelle pour ce jeune garçon qui en avait marre d’être seul. La solitude, il déteste, il a passé presque toute son enfance seul et n’en peu plus maintenant. La fin des travaux au sein des dortoirs tombaient à pic pour cet étudiant de 3^e année. Il pourrait ainsi rencontrer de nouvelles têtes et se faire de nouveaux amis. De plus c’est un avantage, il sera déjà moins en retards au cours vu qu’il ne sera qu’a quelques mètres du pensionnat.

Une chance qu’il n’avait pas cours aujourd’hui, même si ce n’était pas ça qui l’aurait empêché de ne pas y aller. Mais il en profita pour remballer toutes ses affaires, aussi bien celles qui étaient rangées que celle qui trainaient un peu partout dans la chambre d’hôtel. Il appela ensuite l’accueil pour leur demander d’envoyer quelqu’un chercher ses affaires car il en avait pas mal. Une demi-heure plus tard, il payait la note au guichet, ses valises dans le coffre, il reprit le chemin en direction du pensionnat. Il arriva devant un énorme bâtiment totalement neuf, entièrement retapé, qui semblait, à première vue, très luxueux. Il le pouvait vu le prix que payait ces étudiant pour y résider. Il pénétra à l’intérieur et regarda une seconde fois sa lettre pour vérifier quel était sa chambre et avec qui il l’a partagerait. Apparemment, elle se trouvait au dernier étage et ses colocataires se nommaient : Michael – Derek et Gabriel. Il quitta l’immense hall et se dirigea vers l’ascenseur. Dernier étage, les portes s’ouvrirent et Shawn sorti une seule valise en main, les autres étant encore restée dans la voiture et vit un jeune homme qui avait l’air un peu paumé il faut avouer. Mais Shawn ne le connaissait pas et il ne pouvait pas encore savoir que c’était son colocataire. Il hésita à lui proposer son aide, pas très utile en faite car Shawn ne connaissait pas grand-chose non plus, il découvrait tout comme le jeune homme en face de lui ce nouvel établissement. Il s’avança un peu jusqu'à côté de l’étudiant et s’arrêta plusieurs couloirs partaient de leur point de départ et Shawn ne savait pas non plus où aller, il n’y avait ni plan ni autres indications. Il se tourna en direction de son voisin et lui dit amicalement :

Salut ! Je suppose que toi aussi t’es perdu ! Si pas tu pourrais peut-être m'aider ?

C'était d'un ridicule. Si ça aurait été quelqu'un d'autres, sans doute le Derek Von Walsh d'autrefois aurait lancé une réplique acide, puis aurait passé avec les yeux fixés sur son portable le dernier texto qu'Ashlee lui avait penser. S'il aurait pu se voir paumé, il aurait aussi éclater de rire, et se moquer éperdument du pauvre type qu'il était devenu, ces derniers temps. Le Derek d'avant lui manquait, et sa Ashlee lui manquait encore plus. C'était terrible d'être aussi déboussolé, et les gens ne comprennaient pas la raison de cet étrange comportement du jeune homme. Sans doute était-il habitué à se faire redresser, calmer et crinquer par la copine qu'il n'avait désormais plus. Nul, en particulier lui, n'en doutait.

S'adossant contre le mur, il sortit une cigarette de sa poche et s'en amusa en la passant entre ses doigts, oubliant sans problème son utilité première. Bien que l'idée de faire détonner l'alarme de feu lui parut amusante, il s'en abstint. À quoi bon, maintenant. Derek se trouva à nouveau pitoyable. Il aurait bien aimé pouvoir se redresser, tenter de traverser la tête haute et avec honneur cette épreuve, mais il en était incapable, et même toute la volonté du monde n'y changerait rien. Il lui manquait le noyau, l'élément essentielle, le centre de son univers. Ah, Ashlee, si tu savais comment tu lui manques.

De plus en plus tenté d'allumer la cigarette, Derek fut finalement interrompu par l'arrivée d'un garçon, légèrement plus jeune. Sans le toiser réellement, le jeune homme ne prit guère de temps à cerner le genre de gars qu'il pouvait être. Beau gosse, riche à craquer, intelligent et fêtard. Un peu une version de soi, mais avec un différente édition. Heureusement pas assez imbécile pour se moquer du terminal, il déposa ses affaires au sol avant de lui adresser la parole. Le blond releva la tête, puis regarda successivement à sa droite, puis à sa gauche.

«Dis moi ce que tu cherches et je te dirai si je peux t'aider.»

Rangeant la cigarette dans la poche de son blouson en cuir, Derek se redressa, puis dit, après un certain temps.

«Bon Dieu, où est rendu le bon vieux système des Dortoirs de Waverly?»

- Je suis censé partager ma chambre avec trois autres étudiant : Gabriel, Derek et Michael ! Et je ne sais pas vraiment où aller ni où est située cette fichue chambre !

Derek Von Walsh semblait tout, sauf préoccupé. Il avait appris depuis longtemps qu'il ne s'agissait pas de stress, ni de problème, mais simplement un énervement qui ne fait qu'empirer la situation. Bon d'accord, un terminal qui ne se retrouve plus dans son bahut, même si les Dortoirs viennent à peine d'être rénové à neuf, n'est pas ce qu'on appelle le nec plus ultra de l'attitude à son meilleur, il allait faire avec. Il avait toujours fait avec. Adossé contre le mur, Derek songeait doucement. Si Ashlee l'avait vu dans un pareil état, c'est-à-dire semi-léthargique à cause de la surconsommation de petites cigarettes camoufflées dans son veston, elle aurait posé ses mains sur ses hanches, lui aurait lancé un regard à glacer le sang et aurait retourné ses talons, avant de lui dire de rentrer chez lui et de prendre une bonne douche froide, et que là, juste là, elle lui adresserait à nouveau la parole.

Le jeune homme était incapable d'accepter que l'on l'ignore. Il avait toujours apprécié d'être le centre d'attention, le divertissement et le clown notoire. Nombreux sont les coups qu'il a fait avec des potes sans se faire pincer, mais dont on offrait dans le silence un hommage à ces blagueurs émérites. À ces pensées, Derek eut un léger sourire. C'était le bon temps, les blagues en alternance avec un sérieux qu'il ne se connaissait pas. C'était grâce à son ancienne copine qu'il avait réussi à posséder un dossier aussi excellent que maintenant. Dorénavant, qui sait ce qui l'attend? Ce n'est certainement pas avec son comportement actuel qu'il parviendra à demeurer dans le haut du palmarès.

Pour en revenir au garçon qui lui avait adressé la parole, Derek se retourna dans sa direction. Lui aussi semblait pris par ses pensées, si bien qu'il se passa un bon moment avant que l'un des deux rompent le silence. En l'écoutant attentivement, le blond passa la main dans ses cheveux en bataille, puis opina du chef. C'était d'une ironie que ce soit sur lui que Derek Von Walsh tombe, alors qu'il était confortablement installé contre le mur près de l'ascenseur. Il vit un garçon, visiblement en seconde ou première, opter vers la droite. Se redressant subitement, il tendit la main à son interlocuteur, puis reprit la parole.

«Derek Von Walsh, j'imagine que tu es Shawn.»

Le seul qu'il n'avait pas nommé. Regardant de nouveau à gauche, puis à droite, Derek prit l'initiative de suivre le couloir de gauche. Pas question d'être dans le couloir des premières. Faisant signe au jeune homme de le suivre, et n'ayant aucune indication, le terminal choisit de se rendre à l'ultime extrémité, là où il se trouvait LA chambre de luxe. Celle qu'on appelerait suite ou loft dans un hôtel cinq étoiles en ville. Pénétrant la première pièce, Derek déposa ses affaires, puis se retourna vers le garçon.

«Pas mal, hein?»

Le jeune homme qui était toujours adossé au mur, se redressa afin de tendre la main à Shawn tout en se présentant. Il se prénommait donc Derek et ils étaient forcément colocataires. Notre jeune garçon lui serra la main et Derek devina le prénom de Shawn. Ce qui certifia la pensée de Shawn. Il lui répondit :

-Oui ! Shawn Wayans, ton colocataire apparemment, enfin si on trouve notre chambre …

Ensuite, un autre jeune garçon, certainement un étudiant de première année, fit son apparition dans le couloir, il sorti de l’ascenseur et se dirigea directement, sans même chercher à comprendre quoi que ce soit. Il trouva directement sa chambre dans le couloir. Shawn ce sentait un peu minable face à la situation. Une intuition vint à l’esprit de Shawn. Ce n’était pas possible que des élèves de première ou de seconde se retrouvent dans le même couloir que ceux des troisièmes ou encore des quatrièmes. Il voulu donc choisir le couloir de gauche mais Derek l’avait déjà devancé. Il se tourna vers lui lorsque celui-ci fit un signe, indiquant de le suivre. Ramassant sa valise il le suivit. La dernière chambre du couloir. C’est la que Derek le conduisit et par pur hasard, ce fut leur chambre. Comment le savons-nous ? Tout simplement car à l’intérieur de chaque chambre était placé une feuille indiquant les noms et prénoms des colocataires. Chose totalement stupide. Fallait-il faire toutes les chambres, vérifier chaque feuille afin de s’avoir laquelle nous appartenait ? Une idée sournoise traversa une seconde fois l’esprit, un peu tordu de ce garçon. Pour foutre le bordel, Shawn était toujours partant. Des coups en douce, combien lui et ses potes n’en avaient pas fait dans les dortoirs de son ancienne université. Il voulait prendre les feuilles de chaque chambre et les mélangées. Ca faisait un peu gamin, mais on à toujours notre âme d’enfant qui tente de prendre le dessus à certains moments. Mais il n’allait tout de même pas ce faire remarqué alors qu’il venait d’arrivé en ville. Il laissa échapper cette pensée et répondit à l’exclamation du jeune garçon :

- Oui, j’avoue que là, ça dépasse un peu ce que j’imaginais !

Shawn savait pertinemment qu’il occuperait un espace spacieux et parfaitement aménagé ; mais ne pensait pas à ce point. Il était habitué au luxe mais c’est vrai qu’à New York, question dortoir, ils n’ont pas la même notion de « luxe » contrairement à ici. Tout était prêt, la pièce était impeccablement meublé, les personne chargées de la déco n’avaient même pas oublié les petits détails, comme quelques décorations, des plantes qui ne resterons pas très longtemps. C’est connu, les garçons ne risqueraient certainement pas de s’en occuper. Des tableaux sur les murs, des vases,… Même l’électroménager y était, écran plat, home cinéma, immense chaine, et même divers consoles,… au lieu d’inciter les jeunes à travailler, ils les incitaient à jouer ! Ce n’était que la première pièce, le salon en quelques sortes. Car oui, on n’appellerait pas ça une chambre, mais plutôt… un loft ou une suite. C’était immense, ils avaient chacun leur chambre et donc ils ne devaient la partagé avec personne. Aucun des deux garçons n’avaient encore vu entièrement la « chambre ».

C'était assez simple de déduire l'identité de son interlocuteur, mais vu le niveau de défonce dans lequel Derek Von Walsh se trouvait depuis une bonne semaine, c'était encore épatant qu'il ait un usage à peu près correct de son cerveau. Du moins, si on exclut le fait qu'il avait l'air presque aussi paumé que lors de sa première journée à Waverly, il y a de cela près de quatre ans. Derek eut un fin sourire qui se dessina sur ses lèvres. Cela n'avait pris que quelques heures avant que le «paumé» devienne sans plus tarder LA référence ou presque, avec Wayde, évidemment, de ce pensionnat on ne peut plus flippant.

«On peut faire mieux que la trouver, mec, on peut la choisir.»

Peu lui importait le stupide système que les dirigeants de l'école avait déclaré, Von Walsh avait toujours agis sans penser aux conséquences, et ça n'allait pas changer. Même que cela risquait d'empirer, s'il continuait à carburer à la caféïne et aux joints, comme durant sa deuxième année jusqu'au troisième mois de la première. Derek avait toujours fait un peu n'importe quoi, et ayant l'intelligence en prime, s'en sortait toujours indemme. Il faut dire qu'avec tout ce que ses parents avaient injectés dans l'école, on peut dire que Derek et Lohélia était au-dessus des problèmes. Vachement pratique quand on les attire comme des aimants.

Se dirigeant à l'opposé du garçon de première, singulièrement en première, le terminal invita son colocataire à le suivre, ce qu'il fit instantanément, à croire qu'il avait pris la même décision à peu près en même temps. L'endroit était somptueux et moderne, et bien que les précédents Dortoirs furent très bien, eux, étaient mieux. Continuant son chemin jusqu'à la fin du couloir, il aperçu une porte ouverte, invitante, au fond. La plus majestueuse, seule en plein centre, comme pour marquer sa différence. Derek posa ses affaires dans l'entrée de cette dernière, puis sourit devant le luxe qu'imposait ce loft. C'était digne du Plaza, en mieux ou presque, si on aurait inclus un jacuzzi par chambre, comme celle qu'il partageait assez fréquemment avec Ashlee...

«Et c'est ça, le pied !»

Avançant doucement, il remarqua la large salle de bain commune qu'il possédait, avec deux lavabos, une douche et un bain. Dallé en quelque chose qui ressemblait à du marbre, c'était décoré avec goût et dégageait une odeur de netteté impressionnante. Ils firent quelques pas puis découvrirent le large salon, avec les sofas cafés au lait et brun chocolat, orné de coussin duveteux devant un écran géant. Derek haussa le sourcil. Eh bien, ils avaient probablement reçu un don d'un riche investisseur pour payer ça à toutes les chambres. Waverly et ses mystères...

«Ça promet de très belles soirées»

dit-il en souriant à son colocataire. Oh oui, de magnifiques soirées...

Après s'être procuré un vignette de stationnement au bureau du gardien au début du mois, Mike faisait aujourd'hui son retour officiel à Waverly. Son vieux sac à dos reposait sur la banquette arrière de sa vielle automobile bleu grise... Enfin, grisâtre tachettée de rouille serait plus exacte.
À le voir arriver comme ça, on pourrait se poser bien des questions. Surtout; Mais que fait-il là!? C'est vrai, Micheal n'avait pas l'apparence d'un élève normal de Waverly. Ses vêtements avaient été acheté dans un magasin grande surface, son automibile n'était pas de l'année et il n'accordait pas une grande importance à son apparence.
C'est donc à bord de ce vieux véhicule rouillé, portant une casquette rouge et blanche, un t-shirt rouge bien ordinaire, des shorts blancs... tout aussi ordinaire et des sandales de caoutchou blanches, que Mike se dirigeait vers le campus. Arrivé à destination, il se stationna entre une mercedez 2009 et une Mustang décapotable 2008.

Maintenant dans le couloir des chambres, des chambres toutes rénovées... Mike faisait encore plus contraste que l'année précédente! Il marchait donc dans ce couloir, comme le faisait aussi environ cinq étudiants. Tous avaient leur valise à la main et semblaient tous chercher la chambre dans laquelle ils devaient la déposer.
Au bout du couloir, une porte de chambre était ouverte, c'était la seule. Micheal n'avait pas la moindre idée d'où se trouvait sa chambre, alors ça ne vallait pas la peine de chercher, cette université était immense! C'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin...

Il se dirigea donc vers cette chambre. Vu la porte ouverte, il y avait sans doute quelqu'un. Et Mike préférait aller les rejoindre plutôt que d'avoir l'air perdu dans ce couloir.
Sac sur son épaule droite, il s'appuya contre le cadre de porte et adressa un sourire au deux gars. L'un paraissait bien. On pouvait bien voir qu'il avait de l'argent. L'autre, un peu plus vieux, environ de son âge, paraissait un peu plus paumé... Mais pas le même genre de paumé qu'il était lui-même, non, ce garçon paraissait plus démoralisé que pauvre en fait...
Par crainte de parraître innocent, Mike cèssa de sourire bêtement et les saluèrent d'un signe de main.

" Vous avez sans doute la plus belle chambre! "

En effet, cette chambre était magnifique! Et encore... le mot était faible! Ce n'était tout simplement pas une chambre, c'était une suite! L'établissement avait fait de gros investissement cette année.
Mike regardait toujours les deux propriétaires de cette chambre, surtout le "paumé"... C'est fou comme ce visage lui disait quelque chose... Et tout d'un coup ça le frappa! C'était Derek... Mon dieu qu'il avait changé! Mike n'était pas au courrant des dernières rumeurs, mais vu l'état de Derek... il n'osa pas s'informer.

Son colocataire avait totalement raison lorsqu’il disait qu’on pouvait très bien la choisir notre chambre. Premier arrivé, premier servi ! Cette expression s’applique exactement dans ce cas de situation. Enfin, maintenant ils était à l’intérieur de cette somptueuse chambre et Derek n’hésita pas à s’exclamer disant que c’était le pied. Encore une fois, il avait parfaitement raison. Shawn ne put résister à sa curiosité qui prenait le dessus, il voulait en voir plus. Il lui restait encore quelques pièce à découvrir et notamment la chambre qu’il allait choisir. Les deux jeune homme étaient arrivé les premiers, ils avaient donc le choix ! 4 chambres étaient à leurs disposition, ils ne leur restaient plus qu’a monopoliser celle qui leur convenait. Il remarqua tout d’abord la salle de bain qui, comme le reste de « l’appartement », était parfaite. Un petit détail, elle était commune. Shawn aimait avoir son espace à lui dans la salle de bain, car parfois, il aime prendre son temps, mais c’est pas grave, comparé à tous les autres avantages qu’offrait cette chambre, il pouvait très bien faire avec !

Il se tourna vers Derek et lui dit en souriant : -Les cours, c’est terminer pour moi ! Je préfèrerais de loin resté ici toute la journée que de me lever à 6h30 pour aller en cours à 8h.

Oui, huit heure ! Vous aussi vous trouvez que c’est tôt ? Hé bien notre pauvre Shawn a eu la chance d’avoir un horaire de merde, c’est le cas de le dire, il commençait tout les jours à 8h et terminait la plupart de la semaine à 16h avec quelques heures de temps libre par-ci, par-là, mais n’empêche, ça ne lui plaisait pas. Mais il essayait de se consoler disant que ce n’est que pour un trimestre. Et qu’au prochain, il changerait d’horaire et il sera meilleur, en espérant que tout ça n’est pas qu’illusion ! Soit ! Il regarda son colocataire, il n’était pas du genre à dévisager les gens ou encore moins à les juger mais il remarqua que celui-ci était un peu loin, paumé, sûrement à cause de ces joins qu’il avait dans la poche et que Shawn avait déjà remarqué quelques temps avant, dans le couloir. Notre jeune garçon voulait aider Derek, mais c’était trop tôt. Accepteriez vous l’aide d’un inconnu ? Je ne pense pas. En tout cas, Shawn dans sa période « Sex, Drugs & Rock’n Roll » n’aurait certainement pas accepter l’aide de quelqu’un qu’il connaît depuis à peine cinq minutes.

C’est ainsi que ce jeune homme était, dès qu’il voyait que quelqu’un allait mal, il voulait toujours l’aider et c’est aussi une raison pour laquelle il a choisit d’étudier le Droit. Pour aider les gentils contre les méchant ; cette phrase est sûrement infantile, mais c’est un peu de cette façon que Shawn voit la chose. Il n’est pas aveugle non plus, il sait très bien qu’il ne pourrait pas aider la terre entière mais ne serait-ce que quelques personne lui ferait plaisir.

Mais bon, assez parlé de Shawn, revenons en à nos deux colocataires. Shawn s’avança vers la salle de bain et y entra, elle était très grande et disposait de deux lavabos entourés de marbres, une aussi grande douche à jet et dans le coin, un bain à bulles. On voyait vraiment où étaient investi l’argent de nos inscription que s’élève à une très grosse somme, l’argent des investisseur et des parents qui font des dons afin de racheter les erreurs de leurs enfants. Un remarque de la part de Derek fit une nouvelle fois sourire Shawn, celui-ci lui annonçait de très belles soirées. C’est vrai, une chambre de se luxe attirait forcément toute les bimbos matérialiste.

Il se tourna de nouveau vers Derek, et lui répondit, un sourire complice sur le visage :

-C’est clair ! Et tu n’a pas encore vu les chambre !

Au moment au Shawn prononçait ces quelques paroles, il entendit quelqu'un dire qu'on avait probablement la plus belle chambre. Ce devait surement être un des deux colocataires restant. Il se retourna et lui dit:

- Oui, j'imagine !

Choisir sa chambre. Derek Von Walsh eut un sourire à cette pensée. Les hauts dirigeants de l'établissement n'aurait jamais osé donner moins que cette chambre à l'héritier de la famille puissante et riche qu'est celle des Von Walsh, puisque leur contribution était une part intégrale de la masse monétaire que possédait à sa disposition l'académie de Waverly. Le jeune homme passa la main dans ses cheveux, puis adressa un franc sourire au jeune homme, son colocataire, qu'il appréciait déjà. Ça le changerait des imbéciles qu'il doit parfois côtoyé, par pur principe que ces derniers sont fils et filles de connaissance de l'un ou l'autre de l'armada parentale.

Derek était comme ça, impulsif, et aurait préféré avoir la liberté totale concernant ses relations. Eh non, monsieur Von Walsh tenait mordicus à ce que son fils s'entende avec les fils de sénateurs, même s'ils étaient idiots. Faisant mine de laisser la dictature opérer, il s'était lié d'amitié avec Jesse, qu'il considérait comme son meilleur copain, et des gens comme les autres, simplement absent de la scène politique. Il était tombé amoureux de la fille parfaite, et en parfait «ami de fils de politicien», il avait bousillé sa candidature.

Le jeune homme décida plutôt de se concentrer sur les paroles de son compagnon de chambre, et avança davantage dans le merveilleux endroit qui lui servait de chambre. À ces dires, Derek eut une grimace en pensant à l'heure du début des cours, en troisième. Il avait écopé, lui qui était lève-tard, enfin théoriquement, car Von Walsh ne dormait pas beaucoup, du moins, d'un sommeil paisible.

«Aïe, ça fait mal. Je préfère largement mon horaire, 8h45, c'est un peu moins pénible.»

Il sourit à son interlocuteur, mais son esprit semblait obliquer dans une toute autre direction. Derek se rappelait qu'Ashlee devait lui retirer l'édredon, le secouer, le parsemé de baisers pour qu'il daigne se lever, alors qu'il s'était endormi paisiblement deux heures peut-être auparavant. Elle lui donnait parfois des coups d'oreillers, ou était plus douce, se blotissant dans ses bras pour l'embrasser. Ashlee avait abandonné la technique quand il l'avait serrer contre lui et s'était endormi tout contre elle, à deux reprises.

«Hein ? Tu disais?»

Le jeune homme passa la main dans sa chevelure, puis remarqua l'apparition d'un nouveau mousquetaire, sans doute l'un des deux autres colocataires. Derek haussa le sourcil en reconnaissant un garçon de ses cours, lequel, il l'ignorait, mais lui adressa un sourire, puis se retourna dans la direction de Shawn, puis eut droit à la splendeur de la salle de bain, répliqua.

«J'ai l'avantage de l'âge, priorité aux vieillards»

lança-t-il, moqueur.

Faisant signe à Michael, Forest, il lui semblait, de les rejoindre tandis que Shawn commentait ses paroles, Derek sourit. Ils firent quelques pas de plus, puis se trouvèrent face à un couloir en bois chauffant -la classe- et quatre portes fermés. Se tournant, joueur, devant ses colocataires, il dit.

«À moins qu'on laisse choisir le hasard, en concervant l'avantage de l'aîné !»

Après que Shawn dit qu’il préférerais rester dans la chambre plutôt que d’aller en cours, il remarqua un sourire s’afficher sur le jeune homme et celui-ci lui dit qu’il commençait 45 minutes plus tard. La chance des quatrième ! Hé oui, seul les quatrième on la chance de commencer plus tard toute l’année. Pourquoi ce favoritisme, ce sont les dernières années, ce sont eux qui devraient commencer plutôt afin d’être réellement prêt à, enfin, entrer dans la vie active et sortir de cette petite vie d’étudiant, cette vie où l’inconscience nous fait faire des erreurs et l’insouciance nous les fait oubliées. Bientôt, Derek quittera ce pensionnat, le diplôme, bien mérité en main, et il commencera à bâtir une vie qui, on espère pour lui, la meilleure possible.

Shawn appréhende le jour où il obtiendra son diplôme. Car son père l’attend au tournant, il le sait très bien. Ils ont conclu un arrangement « ensemble », c’est beaucoup dire. Le père de ce jeune garçon lui à accord 2 ans pour se faire connaître, et surtout se faire de l’argent ; même si ce n’est pas le but principale de Shawn. Mais si le malheureux n’a pas la chance d’y parvenir, il devra entrer dans l’entreprise familiale. Il devra y travailler avec son père, qui lui, espère, un jour, voir son fils à la tête de l’entreprise. Un peu comme la majorité des pères de familles, dirigeant d’une grande entreprise. Et c’est aussi une autre raison pour laquelle son père a accepté de financer ses étude, il prend son fils pour un incapable, un irresponsable et est certain de Shawn est incapable de s’en sortir. Ce qu’il ignore, ces que son garçon est plus déterminé que jamais à lui prouver qu’il se trompe pour sortir de son emprise. Mais bon, il a encore le temps pour ça et c’est pour cela qu’il compte bien profiter de ces deux dernière années de liberté.

Il jeta un coup d’œil rapide en direction de Derek, celui-ci avait, encore une fois, l’air perdu dans ses pensée. Shawn ce demandait tout de même qu’est ce qui pouvait bien le préoccuper au point de le déconnecté aussi souvent de la réalité. Une fille ? Ce serait fort probable ! L’amour est la principale source de problème mais ça reste aussi une source de bonheur. Ca dépend de la façon dont on voit les choses et comment l’amour vous est offert. Derek lui semblait une personne respectable. Malgré les quelques joins qui traînait dans sa poche, Shawn ne le jugeait pas. Déjà parce que lui aussi était passé par la et puis aussi parce ce n’était pas dans le caractère de ce jeune homme de passer son temps à juger les gens sur leur façon d’être, de se comporter,…

Les deux jeune hommes étaient sur le point de commencer à faire la visite des chambres lorsqu’ils furent interrompu par le nouvel arrivant dont il ne connaissait pas encore le nom. Ils continuèrent de suivre la direction choisie juste après que Derek eu fait un signe au troisième garçon signifiant qu’il pouvait les suivre. Ils suivirent un couloir en bois chauffant, d’un luxe incomparable, tout comme la chambre et Derek proposa une hypothèse des plus intéressant, du moins pour lui. Il dit d’un ton moqueur que l’avantage de l’âge était à prendre en compte. Ca ne dérangeait pas plus que ça notre jeune homme. Puis il ajouta qu’on pouvait laisser faire le hasard mais tout en conservant la priorité au plus grand des colocataire. Il dit en souriant :

-Ca me va ! Je pense être le second de tout façon.

Il continua d’un ton plaisantin.

Et puis Derek, si tu à la chance d’avoir la meilleure chambre, logiquement elle m’appartiendra une fois que tu seras parti ! Ne va pas croire que j’attend ton départ avec impatience, loin de là mon intention !

C’est vrai, la logique de Shawn était, humm disons, logique ^^. Shawn se fichait pas mal d’avoir la meilleure chambre. Il se disait qu’elles seraient plus ou moins toute pareilles. Et tant qu’il avait de l’espace, un lit et la place pour ranger tout ses vêtement, c’était le principale. Mais un peu plus de luxe ne serait pas de refus.

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