Une salle vide[pv]

La salle vide. En effet c’est cette notion qui c’était établit lorsque le jeune homme nommé Gabriel Satan était rentré dans la salle de détente pour les étudiants de Waverly. Il regarda autour de lui ne voyant personne et pourtant le jeune Russe ne demandait qu’a être mêlé au monde américain mais il avait quand même du mal pour ça.

Il alla s’installer dans un fauteuil dans le fond de la salle, comme cela il se ferait moins remarqué si une personne entrait, mais de toute façon il était seul donc se ferait forcément remarqué. Il croisa ses jambes et sortit son bloc à dessin. Et commença à dessiner un homme totalement nu de dos. Les bras d’un homme lui manquait vraiment il ne pouvait pas dire le contraire.

Il avait fait cela avec du fusain faisant ressortir les formes de son corps. Il était pris dans son dessin, ne faisant plus du tout attention au monde qui l’entourait. Oubliant qu’il était dans une salle étudiante. Il était comme sur une île déserte ou la liberté était présente. C’était les sensations que lui provoquait le dessin ou le piano. C’était des libertés totalement insaisissables. Et qu’on ne pourra jamais lui reprendre. Ses yeux verts brillaient, non de luxure ou de perversité, juste le plaisir de pouvoir dessiner. Et en plus un homme ce qui lui plaisait encore plus.

Une matinée qui avait passé très vite pour le jeune Bradley. Il avait eut un mal fou à se réveiller et c'était pris une bonne douche froide pour réussir à se mettre vraiment en forme. On était venu le chercher dans sa chambre pour aller en cour et n'avait pas vu passé le temps. Enfin le midi était arrivé et Bradley était partit en direction de la cafétéria pour manger un bout assez rapidement. Parfois il avait une grande envie qu'il devait absolument assouvir. dans tout les domaines d'ailleurs mais sur le moment il avait envie de frite, bizarre ? Non pas vraiment en faite, encore heureux qu'il n'avait pas envie de quelqu'un sur l'instant même.

Bradley avait mis une bonne vingtaine de minutes à manger auprès de ces amis et avait perdu beaucoup de temps à raconter une des bonnes soirées qu'il avait quelques jours auparavant. Puis celui ci était partit dans les couloirs, un petit tour s'annonçait. A cette instant il vérifiait ces mails, essayant de répondre à tous ceux qu'il avait. Après avoir ouvert les yeux, il trouva une pièce pour s'arretter et se concentrer sur son portable. Peut-être cinq minutes peut-être vingt, à voir. La salle devait être vide, peu de personnes y aller et souvent n'y rester que très peu de temps.

Il entra donc et aperçus tout de suite une personne au fond de la salle. Bradley ne semblait pas le connaître, et bien oui il ne connaissait pas tout le monde malheureusement. Il s'avança tranquillement, ne sachant si il devait engager la conversation ou laisser le jeune homme en pleine inspiration, continuant son croquis. Bradley s'affala sur le fauteuil devant et repris son téléphone pensant que celui devant lui était bien trop pris par son esquisse pour voir qu'il était là...

Théodore était concentré sur ce qu’il faisait et n’avait pas fait attention au jeune homme qui était devant lui. Il n’avait pas remarqué qu’une fenêtre était ouverte de la pièce, un vent entra alors transportant sa feuille, le dessin était finit, et la représentation d’un homme nu pouvait choquer certaines personnes. Le vent était entré par une grande rafle et il avait soulever la feuille au même moment pour regarder si tout était bien.

La feuille fit son chemin faisant une trajectoire assez spéciale, un looping, elle fit une chute et vint se déposer sur les cuisses du jeune homme qui était derrière Théo. Théodore se leva regardant la feuille sur les cuisses. Devait-il partir en courant ou ne rien faire ? Il ne savait pas vraiment quoi faire.

« Heu…Excusez moi…Pourrais je récupérer mon dessin ? »

Il avait dit cela le plus distinctement possible. Afin qu’il le comprenne bien. Théo était Russe et il avait toujours peur qu’avec son accent on n’arrive pas à le comprendre. Il fit un petit sourire mais il était gêné, plus par ce que représentait le dessin que le fait de demander quelque chose. Il n’avait même pas vu entrer le jeune homme. Ses yeux verts exprimaient vraiment son malaise. Mais son père lui avait toujours dit d’affronter ses problèmes en face tout simplement.

Bradley était presque détendu en appuyant sur tout ces boutons. Quelques messages effacé, puis de longues réponses à certains et de bref onomatopées à d'autres. Bradley aimait s'occuper de répondre à ces amis, de savoir ce qu'il faisait ou alors ou il étaient tout simplement. Dehors le temps était ensoleillé mais il y avait un fort vent qui soufflait plutot fortement. Sa ne le dérangeait pas mais il l'avait remarqué en entrant dans la salle, une des fenêtres étaient ouvertes, d'ailleurs il s'était assis à côté.

Il sentit quelques choses le frôler soudainement, levant les yeux sur ce qui pouvait avoir causés cette sensation. Une feuille ayant tombé d'un arbre pas loin ou alors un de ces écouteurs qui serait malheureusement tombé. Et bien non, c'était une feuille de dessin. Il leva les yeux et aperçus que le jeune homme qui dessinait auparavant c'était levé et approchait de lui. Curieux, Bradley souleva la feuille et aperçut le dessin. Un homme, nu, dessiné soigneusement avec beaucoup de détail. Il souleva la feuille et regarda celui devant lui, déposant la feuille directement dans sa main après s'être levé.

Dit moi, tu dessines bien !

Une remarque gentil, il le pensait même si lui ne savait pas dessiner. L'homme nu n'était peut-être pas son point fort aussi.

Il avait regardé le dessin et cette fois il était cramoisis aussi rouge qu’une tomate, tellement c’était intime. Cela donnerait tout de suite une étiquette comme quoi il aimait les hommes et il voulait absolument éviter. Il reprit finalement son dessin avec un compliment plutôt agréable de la part du jeune homme. Le rouge partant un peu de ses joues.

« Merci beaucoup c’est gentil, mais ce n’est pas mon premier dessin, cela demande du travail. Mais pour moi tout le monde est capable de dessiner. Il faut avoir la volonté, une ouverture d’esprit et du travail, une de ses conditions manquent et c’est foutu. »

Il dit cela avec un large sourire, mais il avait au moins exposé avec briefe les atouts d’un bon dessinateur. L’ouverture d’esprit correspond au forme, un esprit trop fermé ne peut pas voire les formes et ne peux pas les représenter, il faut aller au-delà de la représentation et entrer dans l’imaginaire.

« Mais je suis sur que tu as une passion certaine pour quelque chose ou moi je suis nul. A part le fait d’écrire des sms bien entendu. »

Il dit cela en s’installant en face du jeune homme, le teint de peau étant redevenu proceleine. Il n’était pas bronzé et de toute façon en Russie on ne bronze pas du tout. Il passa une main dans ses cheveux blonds.

« Tu es célibataire ? »

La question était sortie toute seule, à la fois la curiosité mais aussi le coup de foudre devant un aussi beau jeune homme. Il devrait résister mais il n’y arrivait pas du tout. Ses yeux verts couleur émmeraude posé dans ceux océans du jeune homme.